À la conquête de sa liberté de Sarah FERGUSON

Auteur : Sarah FERGUSON

Editions : Harlequin

Pages : 614

Prix : 17,00 €

Parution : 01/11/2021

Quatrième de couverture

Londres, 1865

Dans un mariage, les sentiments n’ont pas leur place.

Fille de duc, Lady Margaret a toujours su qu’elle devait faire honneur à sa famille avec une alliance aussi somptueuse qu’avantageuse. Lord Rufus est le candidat idéal aux yeux de toute l’aristocratie londonienne, mais elle ne voit en lui qu’un homme impassible et froid auprès duquel elle ne pourra jamais être heureuse. En dépit de toutes les convenances, et juste avant l’annonce de ses fiançailles, elle fuit la salle de bal bondée, laissant derrière elle ses parents furieux et des convives scandalisés.

Bannie mais libre, la jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partir à la découverte d’elle-même. Car, depuis qu’elle n’est plus soumise aux responsabilités de son rang, elle ne souhaite qu’une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme.

De son Écosse natale aux États-Unis, Lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté.

Mon avis

Lady Margaret est la fille d’un puissant Duc et la meilleure amie d’une princesse. Un statut social qui fait que sa vie ne lui appartient pas. Son devoir, et le seul intérêt qu’elle représente aux yeux de son père, est de faire un bon mariage pour encore accroître la richesse familiale. Mais Margaret est une femme qui aspire à plus et qui ne se plie pas facilement aux désidératas de son père. Elle essaie pourtant, vraiment, mais son coeur l’entraine sur un autre chemin…

Je me suis laissée embarquer par le récit et me suis attachée à cette jeune fille que l’on suit sur une dizaine d’années. J’ai beaucoup de respect pour Margaret et pour les choix qu’elle fait. Il faut une bonne dose de courage. Margaret a le défaut d’être beaucoup trop moderne pour son époque. Elle ne rentre pas du tout dans le moule. Elle a besoin de vivre, de s'épanouir, de se connaître avant de « se fondre dans la masse » que son statut lui impose. C’est une femme passionnée, intelligente, généreuse, forte, déterminée, courageuse, résiliente… qui ne fait aucune discrimination statutaire et qui n’a aucune conscience de ses charmes.

J’ai été choquée par le manque de sentiments du Duc. Margaret est persuadée qu’il ne l’aime pas et j’ai tendance à le croire également. Son désir de liberté va lui valoir un bannissement familial. Mais Margaret est une battante et, même si elle souffre et que sa mère lui manque, elle est déterminée à mener la vie que lui dicte son coeur.

J’avoue ne pas avoir fait attention au nom de l’autrice quand j’ai choisi ce roman. C’est le résumé qui m’a attirée. J’aime beaucoup les romans historiques, que les histoires soient réelles ou non, car ils sont d’un total dépaysement. Et me retrouver plongée dans l’Angleterre aristocratique de la fin du XIXème me tentait beaucoup, surtout quand il s’agit d’une héroïne qui va à contre-courant de son éducation et des son statut.

C’est seulement quand j’ai eu le livre en main, que je me suis aperçue du statut de l’autrice. Il va sans dire que ça ne donne que plus d’intérêt au livre… La Duchesse d’York est bien placée pour parler de l’aristocratie anglaise, même celle qui a évolué plus d’un siècle avant elle. D’autant qu’elle précise à la fin du roman qu’une partie des personnages, dont l'héroïne, font partie de ses ancêtres. Ce roman est un savant mélange de fiction et de réalité. Tout en ayant conscience que c’est la fiction qui domine.

Le récit est fluide et bien rythmé. Il y a de nombreux détails qui permettent de donner vie à l’histoire. On voyage de Londres à New-York en passant par l’Ecosse et l’Irlande.

Ccl : Un très bon moment livresque. L’histoire d’une jeune fille issue de la haute aristocratie qui cherche à vivre la vie que son coeur lui dicte coûte que coûte. Un récit prenant et addictif qui nous fait voyager dans le temps et l’espace. A découvrir !

Un 4,25/5 sur l'échelle Goodreads

Lu du 02/11/21 au 05/11/21

Un énorme merci à Laure et aux éditions Harlequin pour cette lecture.