S'il fallait se dire adieu de Madeleine REISS
Auteur : Madeleine REISS
Editions : Milady (Feel Good)
Pages : 474
Prix : 18,20 €
Parution : 13/03/2019
Quatrième de couverture
« Durant le trajet du retour, alors que la pluie battait le pare-brise et que les arbres défilaient, sans conscience de leur feuillage passé et à venir, Scott, fragilisé de ne pas avoir pu révéler à sa mère ce qu’il avait à dire, prit une résolution farouche : il lui trouverait quelqu’un à aimer pour qu’après leurs adieux, elle ne se retrouvât jamais seule. »
Scott souffre d’une insuffisance cardiaque et ses derniers examens ne sont pas bons…. Mourir à 19 ans, le jeune homme s’y prépare, mais d’abord, il est déterminé à offrir à sa mère une seconde chance en amour et se la,ce pour elle dans la quête de l’homme idéal en postant une vidéo sur les réseaux sociaux. Ignorant tout de son projet et incapable de refuser quoi que ce soit à son fils, Josie accepte les rendez-vous et va de déconvenue en déconvenue. Or, ce que Scott ignore encore c’est qu’il ne peut pas prévoir l’imprévisible.
L’avis de Sarah
Scott, ado en fac, souffre depuis l’âge de 6 ans d’une insuffisance cardiaque. Après une greffe de cœur pendant son enfance, le voilà à 19 ans au bout du chemin, au bout de son chemin de vie.
Abandonné par son père alors que sa maman était enceinte de lui, il se rend compte que sa mère a tout donné, pour ce combat contre la maladie... en s’oubliant elle-même !
Le voilà qui tente de faire la recherche d’un compagnon de vie pour sa maman en publiant sur les réseaux sociaux, des photos et une vidéo de sa mère, alors qu’elle ne le sait pas.
Ce roman est divisé en plusieurs parties nommées par les quatre saisons. On comprend vite que c’est donc la dernière année de vie de Scott. Malgré ce choix de nommer les parties de ce livre par les saisons qui défilent, j’ai trouvé que cela manquait de couleurs. Une écriture lente et qui ne laisse pas présager que Scott est en fin de vie. Trop léger en écriture, mais c’est ce que souhaitait peut-être l’auteure…. De la légèreté… En tous les cas, je ne ressentais pas beaucoup d’émotion.
Le livre compte environ 500 pages, et heureusement que j’ai persévéré jusqu’au bout. C’est seulement après le décès de Scott que je me suis attachée au personnage et il m’a fallu attendre la page 421 pour m’attendrir enfin sur l’histoire de cet adolescent, avec les yeux et le cœur d’une maman endeuillée.
Le livre doit être lu par un adolescent de la page 1 à 421, et par une maman de la page 421 à 475 ! Il a pris tout son sens dans mon cœur de maman, à partir des cinq derniers chapitres.
Merci aux Ladies et aux éditions Milady pour cette lecture.