Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine PANCOL
Auteur : Katherine PANCOL
Editions : Albin Michel
Pages : 939
Prix : 9,00 €
Quatrième de couverture
Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste.
Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...
Mon avis
Je ne suis déjà pas très douée pour faire des chroniques (mais j'apprends !), mais pour ce livre c'est encore plus difficile. Cela fait 4 jours que je l'ai terminé et j'ai encore du mal à m'exprimer !
Déjà c'est le 3ème tome d'une trilogie alors il faut que je commence par le début.
Dans le 1er tome, les yeux jaunes des crocodiles, nous faisons la connaissance du personnage principal de la série : Joséphine Cortes, épouse (d'Antoine) et mère dévouée (d'Hortense et Zoé), toujours présente pour sa meilleure amie (Shirley et son fils Gary), chercheuse au CNRS, spécialiste du XIIème siècle, vivant dans un petit appartement de Courbevoie, bref une femme comme il y en a des milliers. Passionnant n'est ce pas ?
Mais voilà, Joséphine a une mère (Henriette) détestable, une sœur (Iris) égocentrique et son père, le seul qui la comprenait, est décédé quand elle avait 10 ans. Résultat : Joséphine a passé sa vie à se faire discrète, à penser qu'elle ne valait rien, et à vivre en conséquence, et à se faire exploiter par dessus le marché.
Cette femme est tellement mollassonne, que j'ai dû me faire violence pour lire le 1er tome. Les 100 – 150 premières pages ont été terribles pour moi. Mais on m'avait dit que ce livre est génial, alors j'ai continué et je ne l'ai vraiment pas regretté. Pour preuve, j'ai lu les 3 tomes.
Heureusement l'entourage de Joséphine est tellement hétéroclite que le livre n'est jamais monotone (vraiment, si j'ai eu tellement de mal c'est que je trouvais le comportement de Joséphine absolument ahurissant et parfois débile)
Ce n'est peut être pas très clair, toujours est-il que si vous aussi vous avez eu du mal et que vous avez arrêter le livre, forcez vous un peu vous ne le regretterez pas !
Au bout d'un moment, et après avoir dépassé mes a priori sur Joséphine, j'ai réussi à apprécier le roman. D'autant que Joséphine évolue, lentement mais surement.
J'ai donc lu le 2ème tome, la valse lente des tortues, et on découvre tous les changements qui sont la conséquence du cliffhanger du tome précédent. (vous aurez compris… je ne vous donne pas trop de détails car je vous que lisiez ces livres).
Et Joséphine évolue toujours, peut être un peu moins lentement...
Certains pensaient que l'histoire allait se terminer là, avec ce dernier rebondissement et c'est vrai que c'était une fin tout à fait honorable... mais Madame PANCOL avait autre chose en tête et je lui dis MERCI
Ce 3ème tome est certainement le meilleur, Joséphine recommence à se poser trop de questions mais c'est aussi dans ce tome qu'elle évolue le plus et qu'elle devient enfin une femme forte, solide et sûre d'elle. J'en viendrais presque à l'envier :)
C'est également dans ce tome que tous les personnages se remettent en question, tout le monde évolue tellement qu'on en vient nous aussi à se poser des questions.
L'écriture de Katherine PANCOL est agréable, ces livres sont pleins de sentiments, de tranche de vie, d'émotions, il y a les gentils et les méchants de la vie de tous les jours (et là je parle aussi bien des personnages que des évènements).
Pour conclure, je vais citer ma collègue : « Ce livre c'est la vie ».
Si je n'ai pas réussi à vous donner envie, je vous conseille d'aller lire la chronique de Mam's Vamp's sur le blog de La Mordue, elle réussira certainement.