Havre des morts de Patricia CORNWELL
Auteur : Patricia CORNWELL
Editions : France Loisirs
Pages : 591
Prix : 17,75 €
Quatrième de couverture
à Dover, sur l'unique base aérienne militaire US qui reçoit les soldats morts au combat, Kay Scarpetta se forme aux techniques révolutionnaires de l'autopsie visuelle. Elle est très vite mise à l'épreuve : un jeune homme a été trouvé mort près de chez elle, à Cambridge. Crise cardiaque, selon les premières constatations. Mais comment expliquer qu'il ait saigné après son arrivée à la morgue, sinon parce qu'il était encore vivant ? Une radiographie en 3D révèle des blessures que Scarpetta n'a jamais vues. Elle se trouve dès lors confrontée à un passé qu'elle croyait enfoui et à un dilemme plus que complexe. Déterminée à conclure avant qu'il ne soit trop tard, Dr Scarpetta utilise les techniques de pointe apprises au Havre des morts pour confirmer ses suspicions.
Mon avis
Patricia Cornwell est l'un de mes auteurs favoris, je la suis maintenant depuis plusieurs années et je n'ai jamais été vraiment déçue, en tout cas jamais par un Scarpetta.
J'ai pourtant eu beaucoup de mal avec ce dix-huitième tome des aventures de notre légiste. Beaucoup trop long pour peu de véritables révélations. J'aime les détails car ils permettent de bien se fondre dans l'histoire, mais de là à connaître l'épaisseur du plan de travail de son bureau...
Sinon, j'ai été surprise de découvrir que Kay est colonel (réserviste) dans l'Armée de l'Air et de découvrir une partie de son passé, avant qu'elle ne débarque à Richmond.
Nous apprenons également beaucoup de chose sur Fielding, son « fidèle » adjoint, qui l'a suivi à Cambridge.
L'histoire en elle-même est vraiment bien ficelée, un bon mélange d'histoire familiale compliquée, de technologie trop avancée, de politique, de psychologie... bref un peu de tout mais bien utilisé.
Le gros problème de ce livre est une impression de longueur, 500 pages représentent 24 heures de Scarpetta, et rien qu'elle. Je veux dire qu'il n'y a aucune page où l'on découvre ce que fait Marino, Lucy ou Benton... non on suit Kay pas à pas. Je l'aime bien mais, compte tenu des circonstances, elle ne cesse de se flageller et au bout d'un moment c'est soulant. Surtout que son entourage, notamment son mari et sa nièce, lui cache beaucoup de choses et on sent une certaine tension qui devient pesante. Et je ne parle même pas de Marino !
Ccl : une intrigue très bien ficelée mais seul les 90 dernières pages la rendent vraiment intéressante, j'ai eu beaucoup de difficultés à reconnaître Kay dans ce livre...
Lu du 19/09 au 27/09