Kate Daniels tome 8 : Changement Magique de Ilona Andrews

Publié le par Titou

Auteur : Ilona Andrews

Editions : MxM Bookmark Infinity (Urban fantasy)

Pages : 472

Prix : 22,00 €

Parution : 16:03/2020

 

ATTENTION SPOILERS (ne pas lire si vous n’avez pas lu le tome 7)

 

Quatrième de couverture

Dans ce dernier-né de la saga Kate Daniels, la magie inonde toujours par vagues la ville d’Atlanta post-Glissement, et chaque marée entraîne son lot de dangers…

Après avoir abandonné leur position au sein de la Meute, la mercenaire Kate Daniels et son compagnon, l’ex-Seigneur des Bêtes, Curran Lennart, doivent s’habituer à un nouveau style de vie. Même si le couple se réjouit de ne plus avoir à gérer les sempiternelles querelles, diriger les métamorphes représentait un challenge au quotidien qui manque à Curran.

Aussi, lorsque la Meute offre de lui céder ses parts dans la Guilde des Mercenaires, il saute sur l’occasion – et tant pis si l’organisation ne veut rien avoir à faire avec lui et Kate. Heureusement, grâce à son statut de mercenaire chevronnée, Kate peut s’acquitter de n’importe quelle mission inachevée de la Guilde, et ainsi renflouer leurs caisses et bâtir leur réputation. Mais le couple ignore que tous les petits boulots qu'il accomplit sont en fait liés les uns aux autres…

Un ennemi ancestral vient de s’éveiller et Kate et Curran sont les seuls à pouvoir l’arrêter avant qu’il ne détruise leur ville, quartier par quartier…

 

Mon avis

Que du bonheur !

L’affrontement entre Kate et Roland ne correspondait pas du tout à ce que j’attendais, mais c’était cohérent. Par contre, la grosse surprise venait du fait que Kate, en voulant couper l’herbe sous les pieds de son père, a fait sienne Atlanta et que, pour « contrer » cet affront, Roland lui demande de quitter la Meute et sa place de Consort en échange de quoi il les laisse tranquilles… Enfin la tranquillité relative façon Roland. Bien évidemment, sa Poiltesse n’allait pas abandonner sa fiancée…

On quittait Kate et Curran visitant une nouvelle maison pour leur nouvelle vie, on les retrouve deux mois plus tard installés avec leur fille adoptive, Julie, travaillant ensemble et essayant de s’accommoder de la vie en banlieue. Les relations de voisinage ne sont pas toujours faciles…

- Les voisins m’ont demandé de porter certains problèmes à votre attention.
Et elle avait bravement accepté de porter ce fardeau.
- Je vous écoute.
- C’est à propos des boîtes aux lettres collectives.
D’où j’étais, je les apercevais du coin de l’œil. Elles paraissaient intactes.
- Vous voyez, le facteur a croisé votre mari alors qu’il effectuait une de ses promenades.
- Mon fiancé, pas mon mari. Nous vivons dans le péché.
Momentanément coupée dans son élan, Heather cligna des yeux.
- Oh… C’est bien, finit-elle par dire.
- Oui, très. Je le recommande chaudement.
- Euh, bon… comme je le disais, le facteur a vu votre fiancé sous sa forme animale et il… euh… il a été effrayé.
Oui, en général, c’était la réaction normale quand on rencontrait Curran pour la première fois.

- Nous ne sommes pas sûrs qu’ils distribuent à nouveau le courrier.
- Avez-vous reçu une notification officielle de la poste ?
- Non, mais… (Heather essaya de sourire.) Nous espérions que votre fiancé puisse cesser de faire ça.
- Faire quoi ?
J’éprouvai une envie soudaine de l’étrangler. J’en avais plus qu’assez que les gens agissent comme si Curran était une bête sanguinaire en quête du prochain bébé endormi à dévorer.
- Se promener sous sa forme animale.
Non, pas de serrage de glotte, Kate. L’étranglement ne fait pas partie des pratiques de bon voisinage.
- Et ce serait bien s’il en profitait pour limiter le périmètre de ses promenades.
La journée avait été longue. J’avais les nerfs à vif et elle finissait joyeusement de les écorcher.

Je pris une profonde respiration. Ces deux ans passés à naviguer le bourbier politique de la Meute et à gérer les affrontements entre métamorphes et humains servaient finalement à quelque chose.
- Selon la loi Guzman, aux États-Unis, les métamorphes sont libres de porter la forme qu’ils ou elles souhaitent. Les discriminer selon ce critère est un crime fédéral. Il est également illégal d’édicter des règlements qui entravent leur capacité à changer librement de forme. J’espère sincèrement que le quartier n’a pas envisagé de signer une telle pétition.
Parce que s’ils le faisaient, je la leur ferais bouffer. Lentement.
- Non, non, bien sûr que non.

- J’espère aussi que vous n’étiez pas en train de suggérer que mon fiancé doive limiter la forme qu’il adopte lorsqu’il se déplace dans les rues de son quartier ?
- Non, évidemment, non, dit-elle en rétropédalant. C’est juste que ça dérange les chiens…
- En outre, mon fiancé ne se promène pas. Il patrouille. Nous habitons à côté d’une zone boisée. Je suis sûre que vous avez entendu les coyotes hurler. À en juger par le nombre d’affichettes scotchées sur les lampadaires et les clôtures du quartier, de nombreux chats et chiens ont disparu avant le 15 janvier, mais plus aucun depuis. Vous voulez savoir pourquoi ?
Elle ne répondit rien.

- Tout simplement parce que nous avons emménagé ici à cette date. Mon fiancé est un super prédateur. Il a revendiqué ce territoire, et tous les autres savent qu’il ne faut pas le défier. 

p.158-160

Kate et Curran ont quitté la Meute et les problèmes y afférents, mais ils n’ont pas changé d’un iota. En outre, Kate doit protéger Atlanta et son père est toujours un problème. Et puis, ils s’éclatent dans la bagarre ces deux-là, ça fait parti de leurs charmes.

 

Goules, créatures mythologiques, géants, un métamorphe disparu… voilà ce qu’ils affrontent dans leur nouvelle vie… Pas vraiment de changements par rapport à avant, sauf qu’ils n’ont plus l’appui de la Meute, ils ne peuvent en principe même pas se rendre à la Forteresse. 

 

En plus, leurs économies ont fondu comme neige au soleil. Les sociétés de la Meute dans lesquelles Curran a des parts ne pouvant les lui racheter, Jim, nouveau Seigneur des Bêtes, propose donc à Curran de lui céder les parts de la Meute dans la Guilde des Mercenaires, dont Kate est membre. La Guilde a d’énormes problèmes de gestion, elle est au bord de la faillite, et son redressement pourrait être le challenge dont Curran a besoin.

 

Et n’oublions pas Roland qui, après avoir voulu tuer sa fille, veut désormais faire parti de sa vie et la mener devant l’autel… C’est un personnage troublant, flippant et malgré tout amusant.

 

La bonne surprise de ce tome c’est Dali. J’avais beaucoup aimé la tigresse, compagne de Jim, mais elle apparaît très rarement. Elle est désormais la nouvelle Consort et a tout autant de mal que Kate à s’y faire.

 

Les auteurs développent encore leurs univers, avec de nouvelles créatures mais aussi avec les lois de la Meute. Le quartier de Kate et Curran va être très animé...

 

Comme d’habitude, on ne s’ennuie pas une seconde avec ce tome. Les pages défilent, c’est prenant et addictif. En plus, Curran et Kate sont presque toujours ensemble et j’ai adoré les voir évoluer normalement, avec leurs problèmes domestiques.

 

J’ai essayé de faire durer ce tome le plus longtemps possible en ne lisant que le soir, c’est très rageant… Malgré tout je l’ai dévoré en 3 soirées et ça va être long jusqu’en septembre pour avoir la suite. En plus, il ne reste plus que deux tomecrying. J’espère que la série spin-off sera également publiée en français… 

 

Ccl : Un vrai régal. Du pur bonheur. J’adore cette série et ce nouveau cycle est très prometteur. C’est toujours aussi prenant et palpitant. La nouvelle vie de Kate et Curran ouvre de belles perspectives. Vivement le prochain tome.

 

Un 5/5 sur l'échelle Goodreads

Lu du 08/05/20 au 10/05/20

(Source images ICI)

Mon avis sur les tomes précédents (cliquez sur les couvertures)

Des mêmes auteurs (cliquez sur les couvertures)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Qu'est-ce que j'ai rigolé avec Curran qui essaye de se faire à la vie "civile" !
Répondre
T
Oui il est trop chou, vivement septembre pour avoir la suite